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bric à brac du web
12 décembre 2006

Euthanasie: le débat relancé

Un tribunal de Rome doit examiner mardi le recours d'un Italien, âgé de 60 ans, atteint de dystrophie musculaire et qui réclame le droit de mourir, un cas dramatique qui a relancé le débat sur l'euthanasie en Italie. Les avocats de Piergiorgio Welby, maintenu en vie depuis 1997 grâce à un respirateur, vont plaider devant le tribunal civil le droit pour leur client d'arrêter les soins médicaux. L'audience doit avoir lieu à huis clos et la décision du tribunal sera mise en délibéré. Refusant le terme d'euthanasie, les avocats s'appuient sur trois articles de la Constitution qui prévoient l'interdiction des traitements obligatoires, sauf dans les cas prévus par la loi comme les maladies contagieuses ou psychiatriques, et le respect de la liberté individuelle. Les défenseurs de Welby se montraient optimistes lundi à propos d'une décision qui constituerait une première. Aujourd'hui, Welby ne bouge plus que les yeux, ce qui lui permet encore de communiquer. Quand il ne pourra plus le faire, son cerveau continuera à fonctionner et il sera totalement prisonnier de son corps. A noter que l'état de Welby, frappé il y a 27 ans par la maladie qui l'a progressivement fait passer du fauteuil roulant à une immobilisation totale, s'est fortement dégradé depuis l'été dernier.

Cette affaire nous rappelle évidemment le cas Humbert, sa mere avait - grace à l'aide du docteur Chaussoy - abrégé les souffrances de son fils malade.
Les faits: En 2000, Vincent Humbert, jeune sapeur-pompier volontaire de 19 ans, était victime d'un accident sur une route de l'Eure. Après six mois de coma, il s'était réveillé paralysé des quatre membres, muet, presque totalement aveugle, mais avait conservé ses facultés intellectuelles. Il avait alors écrit une lettre au Président de la République dans laquelle il lui demandait le "droit de mourir". Jacques Chirac lui avait répondu personnellement : "Je ne peux pas vous donner ce que vous demandez." Apres avoir abrégé ses souffrances, Le Docteur Chaussoy a assumé la mort de Vincent et a déclaré qu'il a débranché son respirateur artificiel. L'affaire est examinée en justice. Le 2 Janvier 2006, le procureur requiert un non lieu général à l'encontre de Marie Humbert et du Docteur Chaussoy, ce qui signifie l'abandon des poursuites.

Certains pays ont déja pris des postions relatives à l'euthanasie, divergeantes à la France. Retrouvez ces informations à cette adresse:
http://www.admd.net/eumonde.htm

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