Le procès de l'ETA s'est ouvert aujourd'hui à Paris
Le procès de l'appareil logistique de l'ETA s'est ouvert vendredi à Paris sous tension. Au premier rang se trouvait l'ancien dirigeant de l'organisation terroriste basque, Asier Oyarzabal-Chapartegui. Après une suspension d'audience due à l'entonnement poing levé de la chanson des soldats basques "Eusko Gudariak", l'hymne de l'ETA, criant également "gora ETA" vive ETA, les accusés ont été autorisés à lire leur déclaration. Ils ont tous revendiqué leur appartenance à l'ETA et se sont présentés comme des combattants "pour le droit du peuple basque à disposer de son avenir". Les sept membres revendiqués de l'ETA sont jugés pour des détentions d'armes, de documents comptables de l'ETA, retrouvés notamment dans une importante cache, en juillet 2002 dans les Landes. Deux autres personnes, recherchées, seront jugées par défaut. Le procès s'achèvera le 30 Novembre.